Le printemps revient, et avec lui la saison des courses !
C’est souvent le moment de la première course officielle, et je suis sûre que c’est le cas de certain(e)s d’entre vous.
C’est toujours un moment très émouvant et possiblement angoissant dans une carrière de jeune coureur, c’est pourquoi je voulais vous donner quelques conseils pour profiter au mieux de cette première expérience !
Ma première course le 13 avril 2014 :’)
La première étape, c’est bien sûr de s’inscrire ! Sélectionnez vos courses avec soin. Au début, vous aurez sûrement envie de vous inscrire à toutes les courses de votre région, mais parfois il vaut mieux privilégier la qualité.. Et vous aurez bien le temps de participer à celles que vous laisserez passer cette année ! Se concentrer sur un nombre limité c’est se garder du temps pour l’entrainement et pouvoir battre ses records !
Je réfléchi beaucoup avant de m’engager sur une course. Je regarde la date, le parcours, le nombre de kilomètres bien sûr mais aussi le dénivelé ( très important surtout si vous habitez en région montagneuse ! ), et le classement de l’année précédente si je ne connais pas la course. Regarder le classement me permet d’estimer le niveau des participants. Bien sûr je cours pour moi et pour ME dépasser, mais je préfère m’assurer de ne pas avoir un niveau trop en dessous de la moyenne. Sur les petites courses il arrive que le niveau des participants soit très élevé, et arriver avant-dernière tout en battant son record c’est toujours décevant. Et oui, j’ai peur de la voiture balais. :$ Dans l’ensemble, au plus la course rassemble de participants, au plus le niveau est hétérogène.
Pensez également à faire valider un certificat médical « de non contradiction à la course à pied en compétition ». En général il doit dater de moins d’un an le jour de la course, et vous en aurez besoin pour vous inscrire ou pour retirer votre dossard, sans quoi vous ne pourrez participer – ça rigole pas.
Ça y est, vous êtes inscrit(e) ! Deuxième étape : l’entrainement et les objectifs. En principe quand je me lance sur une nouvelle distance, je ne la cours pas avant le jour de la course. Lors de mon premier semi-marathon, je n’avais jamais couru au delà de 18kms. Je sais qu’il y a deux écoles à ce propos mais j’ai aimé la sensation de me jeter dans le vide après le 18eme kilomètre, et j’étais d’autant plus fière en passant la ligne d’arrivée. Vos objectifs peuvent être de deux natures : passer la ligne d’arrivée ou battre votre RP. Si vous avez peur de ne pas réussir à terminer la course, fixez vous cet objectif, et sinon, foncez ! Les courses officielles sont LE moment de se donner à fond et de courir plus vite que jamais, alors profitez de l’occasion et ne laissez pas passer votre chance ! Vous vous êtes entrainés pour réussir, c’est votre jour !
Pour tenir un objectif de temps, j’alterne deux méthodes selon le feeling. La première, c’est se fixer une allure à respecter tout au long de la course – une appli running suffit pour calculer son allure, mais je vous parlerai de ma montre running très bientôt. En revanche, il faut que vous soyez sûr(e) de tenir cette allure toute la course, afin d’arriver dans les temps prévus. Sinon, vous pouvez aussi diviser votre course en deux. Voyez votre semi comme deux 10km, ou votre 10km comme deux 5km, et fixez vous deux allures différentes. Plus rapide sur la première partie et plus lente sur la deuxième, ou au contraine retenue sur la première et le plus vite possible sur la seconde, c’est selon ! Personnellement je préfère courir plus vite sur le début, mais il se peut que je sois bizarrement constituée ! 😀
Le jour J c’est demain ? Troisième étape : préparer ses affaires – afin de ne pas oublier son brassard d’iPhone comme j’ai fait au Run in Marseille eheh. À moins que vous n’habitiez sur la banquise, il fait TOUJOURS trop chaud à partir du printemps. Bon sauf pour les pauvres marathoniens de Paris de la semaine prochaine, mais ils n’ont vraiment pas de chance. Donc n’ayez pas peur de sortir le short et le t-shirt. Dans le SAS de départ en revanche, il fait FROID. Pour se protéger, pardon à Cristina Cordula, mais le mieux c’est le sac poubelle. Un trou pour la tête et en avant la semaine de la mode. Et vous verrez, il sera beaucoup plus facile à abandonner sur le bord du SAS au départ de la course que votre veste Odlo à 150€ ! 😉 Sinon autre indispensable : des épingles à nourrice pour accrocher votre dossard – à moins que vous ne soyez super chanceux et que vous ayez une ceinture porte dossard ! Pour la gourde, je n’en prend une que sur les semi, en dessous les ravitallements me suffisent.
Quatrième étape : profiter ! C’est votre jour – ou votre matinée, vous vous êtes entrainés, et vous allez mériter votre médaille ! N’oubliez pas de faire un coucou aux photographes sur le parcours – pour la gloire, et amusez vous ! De nombreuses personnes seront là pour vous encourager, n’oubliez pas de les remercier, ainsi que les bénévoles aux ravitallements. Faites vous confiance, la route est à vous !
A très vite et bonnes courses !